Le Club du Suicide – Robert Louis Stevenson

SYNOPSIS

Folio – 144 pages – 2 € – Paru en 1878

Toujours en quête d’aventures extravagantes, le prince Florizel et son compagnon, le colonel Geraldine, rencontrent un soir un étrange jeune homme qui les convie à une soirée du Club du suicide. Les deux amis découvrent avec horreur et fascination un diabolique jeu de cartes où le seul gain est la mort…


MON AVIS

Dans ce recueil de nouvelles, Robert Louis Stevenson nous présente les trois premiers récits de ses « Nouvelles Mille et Une Nuits » plus occidentales qu’orientales dans le fond mais pas dans la forme.

De prime abord, le début de chacune de ces trois nouvelles nous laisse croire qu’elles sont indépendantes mais pourtant elles sont plus que liées et suivent finalement, par des perspectives différentes, les grandes lignes de la même histoire.

Un conte labyrinthique à suspense captivant, abordant autant de thèmes fascinants que sont le goût de l’aventure, l’exaltation, l’ennui, la mort, la vengeance et ses limites, le hasard, la justice, ou encore l’honneur.

L’inextricabilité du récit va au-delà des différents points de vue narratifs avec une mise en scène alambiquée, un découpage des tenants et aboutissants qui transporte le lecteur dans un jeu de résolution de mystères à travers Paris et Londres.


LA CITATION

Silas Q. Scuddamore avait un certain nombre de défauts somme toute respectables, mais la délicatesse ne l’empêchait pas de s’y abandonner de bien des façons assez discutables.


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