Les vampires sont des monstres suceurs de sang. Leur société est pleine de certitudes, d’arrogance et de stupidité archaïques. Et j’en fais partie.
Mais qu’importe d’appartenir à leur race, tant que cela me permet de détruire celui qui m’a rendue immortelle – celui qui a tué mon enfant, mon amant et pris ma liberté.
Mais mon objectif n’est pas du goût des Anciens. Ma tête est mise à prix. Paria, chassée et morte-vivante, je dois assouvir ma Némésis afin de vivre pleinement une dernière fois…
L’impératrice Némésis
Coralie Martin
Éditions Baudelaire
210 pages
19 €
Mon Avis
Coralie Martin se lance dans le roman à crocs avec l’envie de se démarquer, de toutes ces histoires vampiriques qui prolifèrent de nos jours, avec une narration et un contexte historique particuliers.
En effet, son héroïne Marie s’adresse directement au lecteur et navigue entre sa quête actuelle et ses souvenirs, indispensables à la compréhension de ses actes et de son envie de vengeance. Ce mélange de chronologie donne une trame de lecture dynamique mais est à double tranchant puisque le lecteur se perd tant la différence entre présent et souvenir est floue, même l’ordre des souvenirs n’est pas respecté.
Il y a tout de même un bon rythme, des anecdotes sur les conditions de vie du moyen-âge qui nous plongent dans l’histoire mais une écriture parfois un peu guimauve.
Marie est un personnage fort, déterminé et plein d’humour, auquel l’auteur confie un parcours bien construit et une évolution intéressante.
Le roman se termine sur une fin très rapide, d’autant plus qu’annoncée dès le début, le lecteur reste donc sur la sienne (de faim !). Une grosse partie du livre est consacrée aux souvenirs, on a donc l’impression qu’il ne se passe pas grand-chose mais une suite existe, Mortelles Nyx qui doit sûrement compléter la richesse de ce premier opus ; peut-être qu’un seul livre aurait plus servi l’histoire ?
Je tiens à remercier les Éditions Baudelaire pour ce partenariat !
Les Dossiers de Melasc 